Rencontre avec Valérie Sigward (3)

-La Fugue est votre premier livre ?

-Non, c’est mon 5^ème ouvrage. Le premier est un polar, écrit il y a dix ans. J’avais décidé de travailler un genre que je connaissais mal à l’époque, pour ne pas être influencée, et le Fleuve Noir l’a retenu pour une collection de petits romans gores. C’est donc un heureux hasard, je suis tombée au bon moment. Par la suite, chez l’éditeur Juillard, on m’a fait confiance, et j’y suis restée. -En ce qui concerne La Fugue, que pensez-vous de la couverture ? L'avez-vous choisie vous-même ?

-Un auteur n'a pas le choix de la couverture, mais on me demande quand même si ça me plaît. Bon, pour ce livre, La Fugue... ça fait un peu racoleur. La Converse rouge, au secours ! Le problème, c'est que ça ciblait les jeunes, et mon livre n'est pas un livre que pour les jeunes. Ils m'ont dit : Sur une table dans une librairie, c'est ce qu'on verra en premier et que les gens iront prendre. Mais bon, après tout, c'est leur métier, c'est du marketing... En revanche, je fournis une collaboration active pour la 4ème de couverture. Je préfère un extrait, pour qu'immédiatement le lecteur potentiel sache comment l'auteur écrit, si ça peut lui plaire.

A suivre...